Google Docs : Un système de correction orthographique basé sur les suggestions de recherche de Google
Cet Article est la traduction d'une annonce officielle publiée par Google.
L’un de mes tous premiers projets chez Google a été d’améliorer les suggestions de recherche lorsqu’une requête est mal orthographiée sur Google. Le bon côté de ce système, c’est qu’il apprend tout seul : nos suggestions deviennent de plus en plus intelligentes grâce aux mots que le robot Google croise sur le Web.
Mais la recherche n’est pas le seul endroit sur la toile où je fais des fautes de frappe ! C’est ce qui m’a poussé à me poser la question suivante : pourrions nous utiliser cette technologie pour améliorer les systèmes de correction orthographique ailleurs sur le Web ?
La réponse est oui. Pour le prouver, nous déployons aujourd’hui une mise à jour de la correction orthographique dans Google Docs, qui s’adapte et évolue avec le Web, au lieu de se baser sur un dictionnaire figé. Cette mise à jour à quelques avantages notoires sur les correcteurs classiques :
- Les suggestions deviennent contextuelles. Par exemple, le correcteur est désormais suffisamment intelligent pour déterminer ce que vous voulez dire si vous tapez “Icland is an icland”
- Les suggestions contextuelles sont proposées même si le mot mal orthographié est présent dans le dictionnaire. Si vous écrivez “le verre de terre”, vous verrez une suggestion pour remplacer “verre” par “ver”.
- Les suggestions sont en constante évolution. Alors que Google parcourt le Web, nous découvrons sans cesse de nouveaux mots. Si ces mots deviennent populaires, ils sont automatiquement incluent dans notre correcteur — même des termes très spécifiques comme Skrillex (un DJ).
Ce nouveau correcteur orthographique n’est disponible qu’en anglais pour les documents et les présentations, mais nous comptons le proposer dans d’autres langues très prochainement. En espérant que la saisie au clavier deviennent ainsi encore plus efficace et appréciable pour vous.
Posté dans sa version originale en anglais par Yew Jin Lim, ingénieur Google