Politique : Les Ministres européens des Affaires Etrangères appellent à garantir la liberté d’expression sur Internet
Cet Article est la traduction d'une annonce officielle publiée par Google.
Il est toujours plaisant d’entendre défendre la liberté d’expression, surtout lorsque cela provient de ceux qui définissent la politique étrangère de l’Europe. Les Ministres des Affaires Etrangères de deux pays européens, la Suède et les Pays-Bas, qui travaillent sur ces problématiques depuis le début, nous ont accordé quelques instants pour exprimer leur soutien à un Internet ouvert, sur lequel l’information circule librement.
Le Ministre des Affaires Etrangères néerlandais Uri Rosenthal, à gauche, a appelé l’Europe à se mobiliser pour la liberté d’expression sur Internet. Durant son discours, il a mentionné plusieurs leviers possible, comme une levée de fond destinée à soutenir les cyber-militants opérant dans des circonstances répressives, ou la tenue d’un sommet sur la problématique avec le Canada. Ces priorités sont au centre de la politiques des Pays-Bas en matière de droits de l’Homme.
Le Ministre Rosenthal a également appelé les entreprises européennes à “s’engager sur des principes communs visant à garantir la liberté d’expression sur Internet, comme la Global Network Initiative (GNI)“. Il y a trois ans, nous avions aidé à financer le GNI et avons récemment accompagné la directrice de l’organisation Susan Morgan à Bruxelles.
Une centaines de militants s’étaient alors rassemblé à Bruxelles pour entendre le ministre s’exprimer lors de la conférence organisée par le Centre Européen pour une Economie Politique.
Le suédois Carl Bildt, à droite, a tenu une conférence animée : lorsqu’il a été annonce qu’il tiendrait en marge du G8 à Paris une réunion pour discuter d’un Internet “civilisé“, le chef de la diplomatie suédoise a ironisé “si nous devons avoir un Internet civilisé, alors nous serons forcé d’avoir un réseau téléphonique civilisé, une télévision civilisée, et même une politique civilisée“. Le discours du ministre dans son intégralité est disponible ici.
Le ministre a attaqué les gouvernements répressifs, pointant du doigt les mesures oppressives pratiquées par les gouvernements égyptiens, syriens et lybiens. “Un dictateur mourant se défini par sa capacité à détruire Internet“, a-t-il déclaré. En contraste, un Internet libre est synonyme d’énormes bénéfices. “Lorsque vous rendez aux citoyens leur liberté, vous préparez le développement de la société et de l’économie“. Sa conclusion était simple : “L’instrument facteur de changement le plus important de notre époque est Internet“.
Dans les mois à venir, nous continuerons à promouvoir notre idée d’un Internet libre à Bruxelles, et à travers toute l’Europe. Nous serons vigilants face aux menaces pesant sur Internet, à la fois internes et externes à l’Europe. Nous parlerons aussi des initiatives de promotion de la libre expression de Google comme nos outils d’aide à la transparence.
Article original en anglais par William Echikson, Militant pour la liberté d’expression pour Google