Politique : Notre contribution à l’agenda 2020 de l’Union Européenne
Cet Article est la traduction d'une annonce officielle publiée par Google.
Les débuts d’années sont souvent marqués par de nouvelles résolutions, et le début d’une décennie se doit logiquement d’être marqué par un objectif plus important. Une nouvelle Commission Européenne investit ce mois-ci les bureaux, et a publié un agenda ambitieux destiné à garantir la compétitivité de l’Europe jusqu’en 2020. Intitulée la Communication UE2020, la Commission propose “une nouvelle économie de marché plus fiable et sociale, une économie plus intelligente, plus écologique, où notre prospérité sera le résultat de l’innovation et d’une meilleure utilisation des ressources, et où le savoir sera la clé de tout“.
La Commission a soumis ces idées aux commentaires, et nous proposons aujourd’hui notre contribution
Nous approuvons l’agenda 2020, particulièrement la partie préconisant les prémices d’une économie basée sur le savoir. Nous sommes cependant inquiets du manque de radicalité de cet agenda pour faire face à la révolution scientifique à venir (dont ce blog, aussi modeste soit-il, fait parti).
Cette transition offre un panorama inédit aux entrepreneurs et aux consommateurs. Quiconque, à partir d’une bonne idée, peut créer, et générer des profits. Les barrières sont faibles voire inexistantes. Par exemple, beaucoup de modèle économiques sont basés sur l’évaluation des bases de données existantes. Le besoin de gros investissement est minimisé. De nouvelles pop-stars comme Susan Boyle voient le jour en l’espace d’une nuit sur YouTube. Les start-ups sont aux côté des développeurs Open Source. Google lui-même a commencé il a un peu plus d’une décennie dans une garage.
Si la technologie change, la régulation doit évidement suivre et être revue pour encourager la créativité, l’innovation, et le respect des droits fondamentaux en ce monde. Les objectifs législatifs ne changeront sans doute pas, mais les moyens pour les atteindre le pourraient. Notre réponse commence à explorer ce territoire, tout en sachant que les discussions législatives à venir au sein de la Commission seront très intéressantes.
Les chefs d’état européens donneront leurs points de vue sur l’agenda 2020 lors d’un sommet en mars. La Commission commencera alors à travailler sur des propositions législatives soumises à la validation des états membres et du parlement européen. Google est bien entendu en relation avec ces trois institutions pour promouvoir nos idées et nos opinions. Notre espoir est que l’Europe prépare un nouveau cadre législatif afin que le prochain Google puisse naître de ce côté-ci de l’Atlantique.
Par Simon Hampton, Directeur des relations publiques en Europe