Politique : Participation citoyenne à grande echelle
Cet Article est la traduction d'une annonce officielle publiée par Google.
Chez Google, nous tenons chaque semaine une réunion ouverte à tous les Googlers avec nos fondateurs, le PDG, et des invités, qui se termine toujours par une session de questions/réponses. Avec une audience de milliers de personnes, réparties dans nos bureaux à travers le monde, qui veulent chacun poser plus de questions que nous n’avons le temps d’en traiter, gérer une session de ce genre est un réel défi. Afin de rendre la tâche plus aisée, nous avons développé Google Moderator, via la plateforme App Engine.
Moderator donne aux participants la possibilité de soumettre des questions et de voter pour celles qu’ils désirent voir traiter en priorité. Grâce au potentiel d’App Engine, cette application peut maintenant prendre en charge des dizaines de milliers de personnes à la fois. Chacun peut ainsi être entendu tout en donnant la priorité aux questions d’intérêt général.
Comme vous l’avez peut-être entendu, la Maison Blanche organisera une conférence de ce genre jeudi, et a demandé aux citoyens américains de soumettre leurs questions au président et de voter pour celles qui leur paraissent les plus importantes.
Nous pensons que la technologie peut faciliter et renforcer la communication entre les citoyens et leurs élus. Nous sommes fiers que la Maison Blanche ait choisi le potentiel des applications Internet comme Google Moderator et App Engine pour donner la parole aux peuple américain lors des entretiens présidentiels.
Pour tester cette expérience de participation citoyenne, visitez http://WhiteHouse.gov/OpenForQuestions.
Note de Vincent
Voilà un bien bel exemple des outils Internet appliqués à la vie de tous les jours. Comme si le mot s’était propagé, la Grande-Bretagne vient à son tour d’annoncer la mise en place d’un service du même genre : un grand réseau de site où les citoyens anglais pourront donner leur avis et participer à des débats concernant les institutions et les services publics. Il serait ici tentant de terminer par un petit mot cynique concernant le rapport de notre gouvernement avec Internet, mais cela serait trop évident et prévisible. ;-)
Etant donné l’hyper-structuration du parti présidentiel sur Internet, il n’est pas si sûr qu’il y perdrait. Mais effectivement je ne vois pas pourquoi il prendrait le risque de transformer une pompe à fric déréglée et assez mal conçue (ce qu’est l’Internet à ses yeux) en nouvel espace de démocratie.